Cher journal.
C’est le cœur en vrac mais libérer que je t’écris depuis le toit d’une des maisons de la medina d’Essaouia.
Les Mouettes volents et chantent au dessus de ma tête. Elles sont libres et heureuses elles.
Lorsque j’ai commencé à voyager et à prendre conscience des injustices, je voulais changer le monde.
Touchée en plein cœur, après une phase de tristesse et de désespoir face à l’ampleur du travail, la colère a pris le dessus. Cette colère s’est transformée en force puis voila, elle nous pousse à agir à construire la réalité que nous aimerions voir autour de nous.
Pas à pas, semaines après semaines, ces actions m’ont conduites à apprendre, à évoluer .
À transformer non seulement mais actes mais surtout mon point de vue.
Oui, mon point de vue.
Car quand tu veux sauver le monde en fait c’est souvent une part de toi même qui est en détresse et veut s’exprimer.
Une grande partie de toi en souffrance qui hurle à l’intérieur et cherche par tous les moyens à te parler.
Puis, un matin, tu t’assois un moment parce que t’es fatiguée.
Épuisée de te batte contre le monde pour espérer changer ce qui réveille toutes ces blessures en toi .
Alors tu prends le temps de discuter avec l’autre version de toi-même qui enfin peut s’exprimer.
Tu l’accueilles, l’accepte et peut être même que tu peux apprendre à l’aimer.
Parce que ce morceau de toi c’est ton enfant intérieur et il a juste besoin d’amour et de joie. Il veut recevoir et aussi donner.
Je voulais sauver le monde et je suis partie en guerre, contre moi même.
En chemin je me suis retrouvée.
Aujourd’hui je ne veux plus sauver qui que se soit car je suis en paix.
Aujourd’hui je veux vivre l’amour et le partager car je sais que c’est la seule façon de transformer ma réalité 💕✨🌍
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